projet bestiaux...

Et oui, parce que j'ai un peu parlé du projet immobilier... mais il y a aussi un projet bestiaux!
Alors tant que nous ne sommes pas débordés par les travaux, j'en profite!

Déjà, le chiot (qui est une femelle, mais comme on veut pas chiffonner Grand-Père on ne dit Chiotte qu'entre nous!), bref le chiot s'appelle Haïko. Boris, qui est bien sûr un expert en la matière (lol) a décrété que ça voulait dire Poème (heu... en japonais... ou en borisais plutot!)... Mathilde adore, Eliot lui il dit "bébéouako" mais on a de la chance: c'est une chiot(te) pas contrariante qui vient quoi qu'il arrive!
Bon, petit bout de chien de berger, censée garder les moutons ou les chèvres! je pense surtout qu'elle va garder les gosses, mais c'est déjà ça! elle est très douce et c'est la qualité première recherchée! Mathilde voulait un chien qui puisse aller en vadrouille de partout avec elle...
Enjoy a déjà testé ses qualités de bergère... elle les regroupe d'instinct et ça pourrait s'avérer utile...

L'idée générale du projet, c'est de se faire plaisir avant tout, d'entretenir le terrain et de diversifier nos balades... Pour la plupart de nos envies de bestiaux, nous nous basons avant tout sur nos goûts personnels et nos expériences diverses de gîtes à la ferme...
La basse-cour semble indispensable parce que c'est un élément sine qua non de la ferme! Ici, même les maisons neuves ont quelques poules qui gambadent dans le jardin... et ne parlons pas des canards, quasi-sacrés en Périgord! Il y aura donc des poules, pondeuses surtout, mais pourquoi pas à chair quand nous serons assez imprégnés de la vie rurale pour envisager de croquer une poule venant de chez nous! Il y aura bien sûr aussi le coq... Ce seront les premiers arrivants, sauf imprévu bien sûr! Boris les a notés sur sa liste d'anniversaire... et je me ferai un plaisir d'emmener Eliot les choisir! La voisine d'ici nous a déjà proposé les cages de transport... mais vu le nombre de renards par ici, il semble plus prudent de commencer par réparer le grillage et le bâtiment qui sert de poulailler à la ferme avant d'y mettre nos poules! Expérience bien sympa d'une virée en gîte paysan: la chasse aux oeufs, la fabrication de nids en paille... Eliot se charge de l'omelette inopinée, Mathilde de la collection de plumes... Boris et moi de déguster les oeufs! Moi je veux un coq gaulois, bien fier, avec un beau panache foncé, un pas trop gros quand même... et des cocottes avec des plumes au cou (les cou-nus, beurk! ça fait vautour, je trouve ça affreux!) qui ne soient pas trop sauvages... des qui soient capables de gruger la ramasse des oeufs de temps à autre pour nous faire rire avec leur tripotée de poussins!
Au début, nous ne voulions pas de canard... et puis il faut dire que ceux du Pépé d'à côté nous ont fait changer d'avis! D'énormes canards absolument affreux qui se dandinent tant bien que mal jusqu'à une espèce de flaque! Nous en avons tellement ri que le canard est devenu indispensable! Bon, et puis il faut dire aussi qu'une récente virée au marché au gras de Villefranche du Périgord nous a fait découvrir le canard entier confit... et huuuuummmm! je pense que nous perdrons nos habitudes de citadins et nos réticences alimentaires avec le canard! Ceux du Pépé nous font bien envie déjà... Miam donc!

Voilà pour la basse-cour...
Il y aura aussi des chèvres... Bertrand et Catherine nous ont proposé des chèvres à poils longs, je dois dire que leur description est plutôt tentante! Maintenant à voir, parce que bien plus près, notre voisin à Molières est chevrier, donc! Nous voyons plusieurs avantages aux chèvres... Déjà, le fromage, mais pour ça il faut traire, un minimum de savoir-faire va donc s'imposer! Ceci dit, Mathilde a déjà trait et ce n'est pas bien compliqué... disons juste qu'il faut un peu d'expérience et pas trop de grasse matinée! Donc Mathilde... elle adore les chèvres depuis son plus jeune âge! elle courait après dans les prés de la chèvrerie des Alpes, puis dans celle de Rambouillet... lâchée dans l'enclos des chevreaux en Normandie il a fallu des heures à l'en faire décoller! elle a donné le biberon avec beaucoup de bonheur à la Bergerie Nationale... un amour assez contagieux il faut dire! Nous voulons des chèvres sociables, j'insiste là dessus! nous avons testé plusieurs chèvreries dont une où les chèvres étaient farouches et ne se laissaient pas approcher, quelle frustration! Il les faudra patientes aussi parce que nous comptons sur elles pour nous faire la main à la traite! Fromage mis à part, les chèvres semblent une bonne solution de débroussaillage pour cet immense terrain... et là encore, beaucoup par ici y ont pensé avant nous! des chèvres naines, ou pas naines d'ailleurs, il y en a à foison par ici... et elles nous font bien rire ces biquettes à fuguer discrètement pour aller patrouiller dans les potagers! Alors, une bonne solution de clôture efficace semble absolument nécessaire! Avec les chèvres, les bons souvenirs de séjours en gîte ne manquent pas... nous privilégierons le contact tout simple avec cet animal curieux et cabochard... la traite et la fabrication des fromages pour les plus téméraires... Et puis nous imaginons bien ces quelques chèvres traverser la cour de ferme matin et soir, aller boire un peu au bassin du bélier, crapahuter devant les bâtiments avant de rejoindre leur pré... un petit délire à la Heidi, mais qui est bien tentant!

Et puis... les ânes! Un animal qui me fait envie depuis un bon moment... Mais reconnaissons qu'un grand terrain est nécessaire... et pas trop de voisins! Ici, il y a beaucoup d'ânes, leur mission première est d'entretenir les terrains, mais quel bruit! Moi j'adore ce braiement affreux si caractéristique... mais je suis d'accord: un âne comme voisin immédiat, ça doit parfois taper sur les nerfs! Bon, on va dire que nos ânes seront discrets... Leur mission sera vaste: déjà en effet, entretenir le terrain et ce n'est pas rien! Ensuite, je veux pouvoir les bâter et les atteler, pour les balades (je nous vois bien bourlinguer dans les nombreux chemins de rando autour de Molières, avec le bourricot qui porte le casse-croute ou les gosses fatigués) et aussi pour nous aider aux travaux de ferme en réutilisant les anciennes charrues à traction animale.
L'idée est donc de se faire plaisir au quotidien et de proposer des activités simples mais variées aux vacanciers qui viendront passer quelques jours dans notre ferme.